- 20 janvier 1906, lettre à ma descendance
- À toi qui porteras mon nom à travers les âges
- Toi qui prolongeras ma main en terre de Nouvelle-France
- Si je te lègue un bien lourd bagage
- Comme un mauvais sort, une mauvaise chance
- Si tu hérites, sans l’avoir mérité, d’un passé criblé de défaites
- D’un pays mille fois rêvé qui n’existe que dans la tête
- Si tu dois te battre sans relâche et sans cesse pour ta langue et ta survivance
- Alors voici les armes pour ton combat
- Que ta résistance se fasse par le chant et par la danse
- Dans la parole et dans le geste, tu forgeras ta foi
- Comme le dira celui qui sera à la fois le poète, le chantre et le roi
- Je te propose le plus doux des combats
- Chante, chante et le Québec ne mourra pas »
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