Solitude vs Loneliness

Loneliness is the poverty of self; solitude is the richness of self.

samedi 1 décembre 2007

Traducteur

Информация к размышлению для переводчиков.
Code de la CNP : 5125
Profession : Traducteurs / traductrices, terminologues et interprètes
Région : Montréal - Québec
Information sur le salaire général ($ / heure):
Moyen - 20.26
Maximum - 27.18
Minimum - 13.33
Fonctions principales
Les traducteurs, les terminologues et les interprètes exercent une partie ou l'ensemble des fonctions suivantes :
Traducteurs et traducteurs-réviseurs :
- traduire divers documents écrits, tels que lettres, rapports, documents juridiques, devis descriptifs et manuels d'une langue à une autre en transmettant le plus fidèlement possible le contenu, le contexte et le style du texte de départ;
- faire la localisation de logiciels et de documents techniques accompagnateurs afin de les adapter à une langue et à une culture étrangères;
- réviser et corriger les textes traduits;
- former et encadrer, s'il y a lieu, d'autres traducteurs.
Terminologues :
- établir la terminologie propre à une sphère d'activité;
- effectuer des recherches terminologiques thématiques et ponctuelles pour la préparation de glossaires, de banques de terminologie, de dictionnaires, de lexiques, de fichiers de termes techniques et de services de documentation et alimenter les bases de données terminologiques;
- gérer, mettre à jour et diffuser l'information linguistique recueillie dans des bases de données terminologiques;
- fournir des services de consultation aux traducteurs, interprètes et rédacteurs techniques qui préparent des textes juridiques, scientifiques ou d'autres textes demandant une terminologie spécialisée.
Interprètes :
- exprimer de vive voix ou à l'aide d'un équipement électronique dans une langue ce qui a été dit dans une autre langue, en simultanée (au même moment que l'orateur), en consécutive (après que l'orateur ait parlé) ou en chuchotée (au fur et à mesure à voix basse à une ou deux personnes alors que l'orateur parle);
- assurer les services d'interprétation devant des cours de justice ou des tribunaux administratifs;
- servir, s'il y a lieu, d'interprète auprès de personnes et de petits groupes voyageant au Canada ou à l'étranger;
- servir, s'il y a lieu, d'interprète dans tout autre cas auprès de personnes s'exprimant en langue autochtone ou étrangère;
- former ou encadrer, s'il y a lieu, d'autres interprètes.

Conditions d'emploi - Montréal, Québec Plus de la moitié des membres de cette profession travaillent à la pige ou à leur compte. Des périodes d'activité intense peuvent alterner avec des périodes de disette.

Conditions d'accès à la profession et compétences
- Un diplôme universitaire en traduction avec spécialisation en traduction, en terminologie ou en interprétation dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles est exigé
ou
un diplôme universitaire dans une discipline connexe telle que les langues, la linguistique, la philologie et des cours de transfert linguistique et deux ans d'expérience à temps plein en traduction dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles sont exigés
ou
cinq ans d'expérience à temps plein en traduction dans une paire de langues qui comprend au moins une des deux langues officielles sont exigés.
- Une formation collégiale ou un certificat d'études universitaires en interprétation de la langue des signes est exigé des interprètes en langue des signes.
- L'agrément sur dossier ou par examen de l'association provinciale ou du Conseil des traducteurs et interprètes du Canada (CTIC) peut être exigé des traducteurs, des terminologues et des interprètes.
- Un certificat ou une évaluation d'agrément d'interprétation en LSQ ou en ASL peut être exigé des interprètes en langue des signes.
- Les traducteurs ou interprètes travaillant dans un contexte international doivent connaître trois langues.
- L'appartenance à l'association provinciale ou territoriale des traducteurs, interprètes et terminologues peut être exigée.
- L'appartenance à l'association provinciale des interprètes en langue des signes peut être exigée.

Conditions locales d'accès à la profession - Montréal, Québec - L'appartenance à l'Ordre des traducteurs et interprètes agréés du Québec est un atout.
Compétences requises : La majorité des employeurs ayant affiché des emplois est à la recherche de travailleurs avec l'expérience et les compétences suivantes:
Expérience: L'expérience constitue un atout.
Compétences essentielles: Communication verbale, travail d'équipe, résolution de problèmes, lecture de textes, recherche de renseignements, formation continue et utilisation particulière de la mémoire.

Les perspectives d'emploi dans cette profession sont bonnes.
Traducteurs:
Les employeurs recherchent des personnes possédant des connaissances dans des domaines scientifiques et techniques.
Les ordinateurs sont devenus un outil indispensable pour les traducteurs. Ils doivent maintenant avoir une vaste connaissance des outils informatiques à leur disposition (banques terminologiques, correcteurs d'orthographe, banques de données lexicographiques et éditique).
La traduction assistée par ordinateur pourrait également prendre de l'importance dans l'avenir. Les traducteurs travaillent principalement dans des boîtes de traduction, à leur compte et pour le gouvernement fédéral.
En plus d'une excellente connaissance des langues de départ et d'arrivée, les traducteurs doivent posséder une bonne culture générale, un esprit souple et des aptitudes en révision. La demande est surtout concentrée dans les grands centres urbains. Les traducteurs de textes peuvent toutefois vivre à l'extérieur de ces régions, puisqu'ils utilisent de plus en plus des systèmes informatisés, tels le courrier électronique et l'Internet.
Interprètes et terminologues:
On a surtout recours aux services des interprètes durant les conférences, dans des groupes de discussion (interprètes d'accompagnement attachés à une délégation commerciale, par exemple) et dans le domaine juridique. Cette profession peut exiger beaucoup de déplacements. Le nombre de débouchés étant limité, la plupart des interprètes travaillent comme pigistes. Nombre d'entre eux sont également des traducteurs.
Les interprètes de conférence doivent posséder une grande endurance physique et mentale, de grands pouvoirs de concentration, une souplesse d'esprit, une capacité d'assimiler rapidement, une bonne élocution et une voix agréable.
Le nombre de débouchés est limité dans le domaine de la terminologie. On a éliminé un grand nombre d'emplois de terminologues au cours des années 1990, et, souvent, les traducteurs doivent maintenant effectuer leurs propres recherches terminologiques. En plus d'avoir une excellente connaissance de certaines langues et des ordinateurs, les terminologues doivent posséder une vaste culture générale et une grande curiosité intellectuelle. Le sens de l'organisation et un esprit analytique permettent de gérer des projets à long terme (recherches thématiques, par exemple). La souplesse, la force de persuasion et l'esprit d'équipe sont également des aptitudes très recherchées dans cette profession.Nombre de ces professionnels sont des travailleurs indépendants et parfois ils possèdent leur propre entreprise. Les entreprises réduisent de plus en plus leur personnel permanent et font appel à des sous-traitants. On estime que l'expansion du travail à la pige se poursuivra.


Vue d'ensemble
Au cours des dernières années, le nombre de traducteurs, terminologues et interprètes a augmenté fortement. La croissance des besoins en information explique en bonne partie cette augmentation. Comme cette tendance devrait se maintenir, on prévoit que leur nombre augmentera de façon notable au cours des prochaines années.
Source des débouchés
Les débouchés proviendront en premier lieu des besoins de remplacement des traducteurs, terminologues et interprètes qui prendront leur retraite, mais aussi de la création d'emplois . En effet, l'âge moyen des membres de cette profession est nettement plus élevé que celui de l'ensemble des travailleurs. D'ailleurs, la proportion de ceux qui sont âgés de 45 ans et plus était en 2001 beaucoup plus élevée que dans l'ensemble des professions (48 % par rapport à 35 %, selon les données du recensement). Quelques débouchés proviendront en plus des postes libérés par ceux qui obtiendront des promotions à des postes de supervision ou qui quitteront cette profession pour des postes de journalistes, rédacteurs, enseignants ou autres.
Bassin de main-d'œuvre
L'accès aux quelques postes de terminologues sera habituellement réservé aux titulaires d'une maîtrise en lettres, avec spécialisation en terminologie. Les débouchés de traducteurs et d'interprètes seront accessibles en premier lieu aux diplômés universitaires en traduction, et parfois à des gens qui maîtrisent parfaitement le français, l'anglais et une troisième langue et qui possèdent une formation dans un domaine spécialisé en demande (droit, génie, informatique, etc.). Cela dit, la formation en traduction demeure la plus pertinente pour accéder à des postes de traducteur ou d'interprète. Reflet de la pertinence de cette formation, près des deux tiers des traducteurs, terminologues et interprètes étaient en 2001 titulaires d'un diplôme d'études postsecondaires dans le domaine des lettres, sciences humaines et disciplines connexes, domaine qui comprend la traduction. Le taux de chômage étant très faible dans cette profession, peu de débouchés pourront être pourvus par des traducteurs, terminologues ou interprètes expérimentés en chômage. Par contre, de nombreux débouchés devraient être pourvus par des immigrants qui satisfont aux exigences de la profession. En effet, la proportion d'immigrants dans cette profession était en 2001 deux fois plus élevée que dans l'ensemble des professions (23 % par rapport à 10 %).
Le taux de placement et le taux de chômage des diplômés du baccalauréat en traduction sont assez bons et se comparent tout à fait à ceux des autres diplômés universitaires, selon les données de l'enquête Relance du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport. En outre, bien des employeurs s'inquiètent du manque de relève. Face à cette demande, les effectifs étudiants de ce baccalauréat ont crû de près de 40 % entre 1998 et 2005. Cette augmentation a d'ailleurs commencé à se faire sentir sur le nombre de diplômés, qui ont augmenté de près de 25 % entre 2000 et 2005. Compte tenu de la demande en traduction, le marché du travail semble en mesure d'accueillir ces diplômés plus nombreux.
Industries
Selon les données du recensement, environ la moitié des traducteurs, terminologues et interprètes travaillaient en 2001 dans les services de traduction et d'interprétation, et 12 % dans l'administration fédérale. Les autres se répartissaient dans un grand nombre d'industries, avec une certaine concentration dans les secteurs de l'enseignement (4 %) et de la finance et des assurances (4 %).
Caractéristiques des emplois
Selon les données des recensements, les femmes occupaient environ les 67 % des postes dans cette profession en 2001, proportion en légère hausse depuis 1991 (64 %). Cette proportion devrait continuer à augmenter au cours des prochaines années, puisqu'elles représentent selon les années de 75 % à 85 % des nouveaux diplômés en traduction. La donnée sur le revenu annuel d'emploi (47 038$) présentée dans la section «Caractéristiques» des «Statistiques» ne concerne que les 48 % des membres de cette profession qui travaillaient à temps plein et à l'année en 2000. Le revenu moyen d'emploi de ceux qui ne travaillaient pas à temps plein et à l'année s'élevait plutôt à 24 405 $ en 2000.
Tendances par spécialité
Environ 94 % des membres de l'Ordre professionnel des traducteurs et interprètes agréés du Québec sont inscrits comme traducteurs, environ 4 % comme terminologues et moins de 2 % comme interprètes. Il faut noter qu'un certain nombre de membres de l'Ordre sont agréés dans plus d'une catégorie. Si ces proportions permettent de se faire une idée de l'importance relative de ces trois spécialités à l'intérieur de ce groupe professionnel, elles ne représentent qu'un ordre de grandeur et sont fournies sous toute réserve. Il n'est en effet pas obligatoire d'être membre de l'Ordre pour exercer ces professions et pour porter les titres de traducteur, terminologue et interprète. L'utilisation des titres de traducteur agréé (trad. a.), terminologue agréé (term. a.) et interprète agréé (int. a.) est réservée aux membres de l'Ordre.
Traducteurs
Les traducteurs travaillent pour des cabinets de traduction, comme salariés ou à leur compte, et pour les gouvernements. Le travail à temps partiel est fréquent. En outre, plusieurs traducteurs occupent plus d'un emploi, comme rédacteur par exemple, et à l'inverse, plusieurs membres d'autres professions font de la traduction, souvent dans des domaines bien précis : acteurs, programmeurs, rédacteurs, enseignants, etc.
Le marché de la traduction connaît une très forte croissance. Cette croissance provient des besoins toujours plus grands en information. On la retrouve ainsi dans le secteur public, mais surtout dans le secteur privé. Les secteurs qui offrent les meilleures perspectives à cet égard sont : l'aérospatiale, les transports, les services aux entreprises, l'industrie pharmaceutique, les équipements de télécommunication, les services financiers, les technologies de l'information et les organisations internationales.
Non seulement la documentation accompagnant les produits doit-elle être comprise dans plusieurs langues, mais, comme ces produits sont de plus en plus complexes, les guides les accompagnant sont beaucoup plus longs qu'auparavant. Pensons par exemple à la multiplication des fonctions offertes par les produits électroniques qui doivent être décrites en détail et clairement de façon à être comprises par les utilisateurs. Ce facteur génère lui aussi une croissance du volume de travail des traducteurs.
Si les besoins en traduction sont en croissance, la productivité des traducteurs a aussi fortement augmenté au cours des dernières années. Ainsi, le tarif par mot traduit a baissé de façon significative. La hausse de productivité est essentiellement due à la concurrence entre les pigistes et au développement d'outils informatiques d'aide à la traduction : banques de terminologie, correcteurs orthographiques et stylistiques, systèmes de mémoire de traduction, bases de données lexicographiques, éditique, etc.
Pour résumer, la hausse de la demande en services de traduction est telle que les besoins de traducteurs devraient continuer à augmenter fortement malgré l'utilisation de la traduction automatique et la hausse de la productivité.
Selon les données des recensements, environ 43 % des traducteurs, terminologues et interpètes travaillaient à leur compte en 2001. Après des années de croissance, le nombre de travailleurs autonomes semble plafonner, car les employeurs, tant du secteur privé que du secteur public, ont recommencé à embaucher des traducteurs d'expérience comme salariés. Ils ont en effet besoin de personnes à l'interne en tout temps.
Outre une excellente connaissance de la langue de départ et encore plus approfondie de la langue d'arrivée, les traducteurs doivent posséder une bonne culture générale, de la curiosité intellectuelle, de la souplesse d'esprit, de l'entregent, un bon esprit de synthèse, des aptitudes pour la rédaction, de la minutie et beaucoup de rigueur. Ils doivent en plus maîtriser les outils informatiques d'aide à la traduction, les logiciels de traitement de texte, la navigation sur Internet et le fonctionnement du courrier électronique.
Interprètes
Les services des interprètes sont surtout utilisés lors de conférences, de groupes de discussion (comme accompagnateur commercial, par exemple) ainsi que dans le domaine juridique. La profession peut nécessiter de nombreux déplacements et, par conséquent, une grande disponibilité. Le marché est restreint et la majorité des interprètes travaillent à la pige. Nombre d'entre eux sont également traducteurs.
En plus des qualités demandées aux traducteurs, les interprètes de conférence doivent avoir une certaine résistance physique et mentale, un grand pouvoir de concentration, une capacité d'assimilation mentale instantanée, une excellente mémoire, une bonne élocution et une voix agréable. Les interprètes judiciaires doivent avoir une excellente connaissance de la terminologie juridique et de la procédure judiciaire.
Terminologues
Le secteur de la terminologie offre des perspectives limitées. Les compressions gouvernementales et le développement des banques terminologiques et des outils de recherche informatisés expliquent cette tendance.
Outre une excellente connaissance de la langue et des compétences en informatique, les terminologues doivent posséder une solide culture générale et une grande curiosité intellectuelle. Dans la gestion de projets à long terme (les recherches thématiques, par exemple) il est essentiel d'avoir le sens de l'organisation et un bon esprit de synthèse. La souplesse, le pouvoir de persuasion et la facilité à travailler en équipe sont aussi des qualités recherchées.

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